dimanche 5 mai 2013

One night, one picture. Insomnie du dimanche soir.

Avant je dormais normalement. Mais ça c'était avant.
Je fais partie des insomniaques, des attardés du sommeil, des oubliés du marchand de sable. En gros, Morphée m'a larguée.
Yep dur. Mais on s'habitue à tout.
Genre là, il est 2:31, et je suis sensée me réveiller dans deux heures, pour partir avant le chant des poules, rejoindre la capitale avant mon cours de 8:00.
Et depuis cette année [scolaire] ça ne loupe pas. Chaque dimanche, impossible pour moi de trouver le sommeil.
Chaud, quand on sait que mon premier cours est philo.
Je commence à me demander pourquoi le dimanche. Par crainte d'une nouvelle semaine? De ne pas savoir comment elle va finir? Quand on est une habituée des mauvaises nouvelles et autre contre rebondissement quand on croit que tout va bien, ça me paraît plausible.
Alors, une fois qu'on s'dit ça, qu'on a trouvé le noeud du problème, on essaye de relativiser. Mais non, Morphée reste obstinément aux abonnés absents le dimanche.
Enfin, si ça n'était qu'un soir semaine ce ne sera en soi pas bien grave, on finirait par s'en accommoder et préparer le truc.
Mais non, l'insomnie est on ne peut plus aléatoire. Des fois, je ne dors pas de la nuit, je me retrouve tel un zombie en journée, ne pensant qu'à mes plumes qui m'attendent, et une fois arriver le moment du repos, et ben non. Le sommeil s'en va. Bim. Te laissant pantoise. Et enchaîner deux jours sans avoir dormi une minute? J'ai déjà réussi à le faire, mais c'est rare. Du coup, le deuxième jour, tu finis par t'endormir à un moment dans ta journée, là tu crèves l'oreiller de tout ton saoul, et revient là nuit où là, logiquement, tu n'as pas sommeil.
Et voilà, ton rythme est foutu.
Et tu te retrouves comme ça, en deux temps trois mouvements, à vivre, entre chien et loup.
Comme tu ne peux faire abstraction de tes activités de jour, ton corps s'habitue à ne vivre qu'avec 2 ou 3h de sommeil dans le coco.
Et là, à toi de t'accoutumer à ne plus jamais être au top de tes performances, que ce soit de jour, ou de nuit.
Tu deviens un spectre constant. Et tout va toujours trop vite autour de toi. Ton cerveau est ramollo total.
J'aimerai une société qui me permette de vivre la nuit, mais non, se serait trop facile.

Alors que faire de ma vie nocturne? "facile, t'es étudiante, étudie!". Mouais, sauf qu'à force de voir des syllabi toute la journée, ta matière grise est incapable d'enregistrer quoi que ce soit la nuit. Ce serait cool pourtant, deux fois plus de temps d'étude, ça faciliterai la grande dis'.
Du coup, pendant la nuit tu tournes comme un lion en cage. Tu essayes de lire un roman dans l'espoir qu'il t'assomme, t'écoutes des musiques plutôt calme pour que ça fasse berceuse. Tu changes de position un milliard de fois en priant tous les dieux que celle ci soit la bonne.

Et arrive le moment fatidique, de H-1 avant que ton réveil ne se mette à tonitruer, et où le marchand de sable te déverse un semi remorque de dune dans la gueule.
Et boum, choix cornélien, tester de dormir une heure ou rester bravement éveillée à l'aide de tous les subterfuges possibles et inimaginables.
Bon là ça dépend forcément du lendemain, mais comme les lendemains sont souvent synonymes de cours et que j'ai une sainte horreur d'en rater un, ça finit par me filer du café en intraveineuse.

Et bim, spectre ambulant quinerêvequedesonlitetquiunefoisdedansnarrivepasàdormir => cercle vicieux.

Evidemment j'ai essayé des astuces pour dormir, du moins des trucs softs qu'on aurait pas peur de donner à son ptit frère. Genre tisane et autres saloperies de plantes. Je n'ai jamais réussi à passer le cap de prendre des trucs de gros durs du muscles. Par crainte de l'accoutumance qui est aussi terrible. Mais bon, les plantes c'est bien joli mais ça sert à rien dans mon cas.

Peut-être ne me reste-il comme solution, que des pancartes à la recherche du marchand de sable?

Si jamais un jour j'ai des lectrices/lecteurs, si vous avez des trucs et astuces, faites péter mémé!

La nuit, tous les chats sont gris!


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