lundi 6 mai 2013

Horreur malheur, suivi de Pathétiquement vôtre.

Ou comment ma maladresse m'a fait effacer un article entier en deux temps trois mouvements, alors que la rédaction m'avait pris plus de 2h (en comptant les pauses et tout hein )
La haine ou la haine?

Je ne garanti pas de le réécrire tout de suite, ahaha (rire jaune avec une pointe de désespoir )



FINALEMENT, mon génie informatique, m'a permis d'aller le repiocher dans les méandres de mon ordi. Oui, sur ce coup là je suis fière, et le gif peut s'appliquer aussi bien à ma boulet attitude, qu'au sauvetage de post!


C'est difficile de s'approprier un blog. Enfin je trouve. C'est tellement vaste comme espace. Et j'ai peur de ce qui est trop grand.
Je pourrai parler d'un milliard de trucs, mais je me retiens, peut-être par pudeur, peut-être aussi parce que je ne sais pas si j'aurai des lecteurs.
Ce blog, certes normalement basé par une photo par jour, est aussi une sorte de test.

P A R L E R   D E   M O I.
Je fais partie de ces gens qui ont l'oreille sur le qui vive. J'entends tout ce qui ce raconte autour de moi, je le retiens, ce qui fait qu'en général, je suis toujours celle qui connais le mieux les gens d'un groupe. Car je fais attention aux petits détails, parce que écouter ce fait aussi avec les yeux.
Et on me le reproche parfois. "Tu nous écoutes, tu connais tout de nous, mais tu dis jamais rien". Bon là c'est pas un bon exemple, c'est surtout parce qu'une des personnes présentes monopolise conversations autour d'elle. Ce qui me fait encore plus retourner dans ma coquille.
Mais c'est vrai, je ne parle jamais de moi (sauf si vous m'offrez des bières et qu'on fait la fermeture du bar, là ça va, je finis par m'ouvrir)
Mais toujours est-il, que ça ne fait pas partie de mes mécanismes. De dire ce que je ressens, ce que j'ai envie. Lorsqu'on doit faire un choix en groupe, par diplomatie j'ai tendance à dire n'importe (j'insiste sur le 'par diplomatie', j'ai mes idées bien arrêtées faut pas croire, juste qu'en certaines occasions, j'ai quand même tendance à vouloir sauver la chèvre et le chou comme on me l'a gentiment reproché un jour).
A mon avis ça vient de l'enfance (ahaha elle a beau dos l'enfance, toutes mes merdes lui retombent dessus, comme tout le monde), mais bon, c'est à ce moment là qu'on attrape nos mécanismes, et dur dur de s'en débarrasser, après 23 ans.
Donc, sorte de thérapie, et je commence par l'écrit, plus accessible pour moi.
Je vais essayer à me tenir à faire au moins un article par jour, en essayant le moins possible de faire des généralités et de me retourner narcissiquement vers mon moi. (Montaigne soit fière de moi nondidju!).

Le moi d'aujourd'hui est un peu désabusé. Car ce quadri craint et me pompe le moral. J'ai genre 6h de cours semaine seulement, et ne voit quasiment personne, vu qu'ils ne viennent pas ou peu. 
Et ça me pèse parfois. Je reste fondamentalement humaine et j'ai besoin de mes meutes. ( oui 'mes', j'ai une de mon cercle politique, et l'autre, les gens que j'ai rencontré et attaché dans ce campus), et elles sont aussi importantes pour mon équilibre aussi bien l'une que l'autre.
Une moi sans meute, et une moi sans goût. Et c'est là tout mon paradoxe, car comme on dit de par chez nous, trop is te veel (traduction: trop c'est trop). J'ai aussi besoin de ma bulle de vieil ours aigri solitaire. Mais là, y'a un des groupes que je n'ai pas vu depuis belle lurette. Et ça me bloque. Genre dans mes révisions toussa tousa. Parce que, au lieu d'étudier tel un esclave que je suis, j'ai rien foutu à part me mater un nanar culcul. Juste parce que j'avais la force de rien faire d'autre.
Alors que la session d'examens qui s'annonce est tout sauf réjouissante, aucun cours qui me donne de feu d'artifice dans le ventre, non, le contraire. Mais bon, challenge accepted.
Du coup j'étais en mode mélodrame dans ma chambre occultée par les rideaux alors qu'il y avait 20° dehors et un soleil généreux. Et tout le monde sait que c'est un évènement pour la Belgique.
J'dis évènement, car j'ai quand même bien ri en philosophie avec Whitehead et ces exemples à la con pour définir ce qu'est un évènement. (( Toujours est il, que nous sommes tous un évènement, c'est quand même cool.))
Breffons, en mode forever alone, profitant de mon appart tant qu'aucun de mes colocataires ne soient là. Et ça, c'est encore plus un évènement que le soleil, donc, à choisir, je prends mes aises dans ce fichu clapier et tant pis pour l'astre solaire.

Bref, demain j'arrête de faire ma Bridget Jones, et je ne me parle plus si je ne m'assied pas à mon bureau pour bosser d'arrache pied.

(voilà, j'aurai eu la haine de ne pas le récupérer. Pour une fois que je passe le cap de 'je dois apprendre à parler de moi', ça m'aurait stoppé net dans mon élan cette histoire ! )

Mes Minnetonka d'amour. Sinon, je l'admet avoir triché, c'est pas une photo prise aujourd'hui. Mais je suis retombée dessus par hasard et elle me convient parfaitement pour mon état d'esprit.








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