dimanche 5 mai 2013

Don't grow up, it's a trap.





A peine quelques minutes sur Hello Coton que je tombe déjà sur un article fort chouette, et fort triste en même temps. Qui va déjà me faire dévier de l'optique 'one day, one picture'. Tant pis. Je ne résiste pas.
Je ne connais pas encore son blog, mais l'article était plaisant à lire.
La demoiselle y conte, que même enfant, on avait tendance à revenir aux bases - avec une super anecdote de yoyo, perso le mien faisait de la lumière j'étais assez fière-.
Que malheureusement maintenant elle a grandi. Et que tous les petits plaisir et comportements qu'elle avait enfant, elle les occulte une fois devenue grande. Sauf en de rare moment.
Et bien je trouve ça hyper triste en soi.
Et à mon avis je dois souffrir du complexe de Peter Pan.
Certes je ne suis pas une vieille chnoque, mais je ne suis plus ado attardée non plus. Je fais partie de cette tranche d'âge un peu floue qu'on appelle "les jeunes adultes", qui ne vivent plus avec maman toussa toussa.
Et pourtant, je continue à prendre certaines décisions à pile ou face, en fonction de pair ou impair (qu'importe, l'heure, le nombre de pas , de voiture rouge, ....) Je zieute les moindres signes parfois pour savoir ce que je dois faire. (je sais j'économiserai sûrement en temps et en énergie en m'achetant ces fameuses magic ball ou jsais pas quoi).
Je continue à dessiner dans mes marges, et sur mes mains, à me cuire des pâtes en lettres de l'alphabet et à en faire des mots, ce qui marche aussi avec les bonbons, qui eux, je trie par couleur (bon ok, ça c'est un toc), un rien m'amuse et m'occupe, je continue à faire des oiseaux et des étoiles en origami, je fais toujours un voeux selon les 'tradition' (étoiles filantes, les heures genre 22h22, etc etc), j'envoie valser dès que je le peux un avion en papier dans mon auditoire,
Je ne m'habille pas en fonction du temps, mais en fonction de mon envie, et tant pis si ça ne coïncide pas avec la météo ou les dress code de la saison (oui maman je met du orange flash en hiver, même si tu ne considères pas ça comme une bonne couleur pour cette saison, non fout moi la paix avec ton brun dégueu), ou de la société.
Je fais ce que je veux de mes cheveux (là ils sont un peu rose, dans quelques temps ils seront verts)
J'y vais à fond sur les modifs corporelles. Je prends le métro juste pour faire des petits tours, je passe des journées entières aux musées, je regarde toujours autant les oiseaux et les nuages, je mets toujours mes mains dans les graines quand je vais à l'animalerie, si j'ai mes docs martens, mon plus grand plaisir sera de marcher dans les flaques pendant que les autres devront les contourner.
J'ai aussi, du coup, arrêter de me soucier du quant dira t'on. 
Ce n'est pas facile, mais bordel qu'est ce que ça libère d'être soi. 
Que les gens continuent à me critiquer, je m'en tampone le coquillard puisque je les critiquerai à mon tour. (oeil pour oeil, dent pour dent hein!)
J'ai malheureusement appris à mes dépends que la vie est bien trop courte. Jvois pas pourquoi j'irai me faire chier à faire plaisir aux autres à mon détriment, sous prétexte que c'est comme ça qu'il faut être. 
Bon du coup les étrangers ont souvent d'énormes préjugés à mon égard, mais si ils osent aller au delà de leur frousse, ils s'aperçoivent très vite, que je reste un être civilisé et contrairement aux apparences de vieille junkie, cultivée (sans vouloir me jeter des fleurs).
Mais il est vrai que j'ai la chance d'être encore à la fac, ce qui joue énormément dans ce raisonnement. C'est pas comme si j'avais des impératifs vestimentaires vis à vis d'un job ou quoi. Ca aide. Si ça se trouve dans 10 ans je serais madame jupe tailleur. Enfin j'espère pas.
J'aime me dire à l'heure actuelle, que rien ne me fera changer de voie. Que même si je risque d'évoluer et donc de changer peut-être d'aspect, qu'on ne m'obligera jamais à me comporter 'comme qu'il le faudrait'.
Enfin j'ai des doutes quand même, j'ai toujours, dès mon plus jeune âge, été comme ça, la marginale, même si je n'aime pas ce mot. 
Je suis juste moi. Et qu'importe la situation.

Mais maintenant, faut pas croire que tout ça rime avec insouciance permanente. Faut pas croire que je manque de maturité. Bien au contraire. Je suis même plutôt contente du savant mélange de maturité et de gamineries qui m'anime.

Bon voilà, je termine, même si j'ai l'impression qu'il y a comme un 'pas finit' dans cet article.
J'y reviendrai peut-être plus tard, que sais-je!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire